Habitant des étoiles, vous débarquez sur terre après un long voyage pour observer les êtres humains, livrez nous en trente à cinquante lignes vos premières impressions.
Ca y est j’ai raté la navette de 8 h, heureusement qu’une autre est prévue dans la matinée. Mais que voulez-vous, nous, les habitants des étoiles sommes lumineux en permanence tandis qu’il parait que sur la terre ils ont quelques personnes lumineuses qui trouvent des idées pour les autres. Enfin c’est peut-être un peu plus compliqué que ça, le mode d’emploi que j’ai lu n’était pas très simple à comprendre. Mais si je ne voulais pas me faire remarquer il fallait que je n’étincelle pas de partout.
Je suis enfin prêt, en route ! Compte tenu de la longueur du voyage je vais pouvoir finir de mettre au point ma tenue et sans doute dormir un peu. Notre atterrissage est enfin proche, nous arrivons par le nord du plan qui m’a été confié. Le pilote me dit que nous allons atterrir pour voir un exemple, dans ce que les humains appellent une « ville » et sur une place qui porte le nom d’Etoile. Il parait que dans cet espace nous passerons inaperçu tellement les humains sont occupés, pressés et qu’ils ne font pas attention à ce qui se passe autour d’eux.
J’ouvre la porte doucement car de drôles d’engins bruyants sur lesquels sont perchés des humains frôlent notre navette en se faufilant au milieu d’une grande agitation. J’ai du mal à respirer, la pollution de ces engins m’a-t-on dit en est la cause. Bizarre les humains n’ont que deux branches et non cinq comme nous, pardon j’ai mal compté, 2 qui leur servent à se déplacer et deux autres dans la partie haute de leur corps. Une de ces branches tient pour beaucoup une drôle de chose collée sur le coté de leur visage, mon manuel me dit que c’est un engin qui leur sert à communiquer entre eux. S’ils veulent communiquer pourquoi ne font-ils pas directement avec leur voisin cela serait plus simple, sans doute est-ce plus rigolo à travers cet engin, il faudra que j’essaye.
J’ai de plus en plus de mal à respirer je demande au pilote de reprendre de la hauteur, en fait pour cette première visite, je préfère voir la terre dans son semble, plus que dans le détail. C’est joli se mélange de creux et de bosse. Sur cette masse ronde ce que les terriens appellent continents, sont découpés comme des morceaux de puzzle. Ils aiment bien les couleurs, tiens du bleu, les terriens appellent ça océan ou mer et sur les grandes bosses beaucoup de blanc qui pourrait refléter la lumière, mon manuel me précise qu’on appelle ça de la neige. Je vois aussi de grandes étendues vertes et suivant le coté de la terre que nous survolons les humains ne sont pas de la même taille de partout ni de la même couleur …il faudrait que j’étudie cela d’un peu plus près pour mon prochain voyage. Allez ! il temps de retourner chez nous et ce sera au tour des humains d’essayer de nous apercevoir dans le ciel.