Chacun de nous est abonné, plus au moins, à des new’s de blogs. Nous allons en visites, d’autres plus que certains …suivez mon regard et je plaide grandement coupable pour ne pas le faire assez souvent, nous avons plaisir à lire l’article du jour et les com’s …ceci faisant un tout.
Nous avons tous besoin, un jour ou l’autre, de déverser notre « trop plein » et déjà une fois écrit notre « mal-être », le remède a accompli son œuvre de guérison, pour partie. Ce qui me navre, c’est de voir au gré des commentaires, laissés sur des pages, combien de personnes sont dans la tristesse. Ne vous y trompez pas, je suis comme tout un chacun avec mes fardeaux, plus au moins lourds…ou légers suivant les jours. Et il m’arrive parfois, j’espère avec pudeur, de m’épancher et dans ce cas-là je crois que j’ai besoin qu’on me fasse rire pour alléger la pression... Au fil des années et au fil des visites, c’est récurrent, il y a ceux qui essayent de voir le coin de ciel bleu dans un ciel d’orage et ceux qui ne voient que le noir dans un ciel tout bleu. C’est valable pour les blogs, mais c’est aussi valable dans notre vie, au quotidien.
Je suis « tombée » un jour sur un article dans une revue qui m’a navré, non rien à voir avec les blogs …juste avec la vie :
M Charles Pépin, philosophe et auteur du livre « La joie », aurait répondu à la question, je cite:
Dans notre monde qui change si vite, à quoi et à qui se fier ?
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« Avant, lorsque le doute nous assaillait nous avions le secours des anciens, des experts, des traditions etc …nous disposions de normes, venues du passé, sur lesquelles on pouvait s’appuyer. »
Je résume le reste de la réponse : maintenant il ne reste que l’intuition !
Monsieur Le philosophe je me refuse à admettre que seule l’intuition puisse guider nos jeunes, je me refuse à admettre que les expériences passées ne servent plus à rien, que nos valeurs n’ont plus de raison d’être…sauf à dire que « l’intuition » dont vous parlez est le fruit de l’expérience des anciens, des experts, des normes venues du passé et des traditions ! Je me refuse à penser que ce que j’ai vécu ne « me sert » plus rien et ne servira pas à mes descendances
J’ai rencontré, peu il est vrai, une certaine jeunesse qui s’imagine qu’avec internet et l’IPhone sa culture est faite, méprisante pour un certain âge et un âge certain. Ce n’est pas ce que je vis et je me réjouis des échanges spontanés et chaleureux, vifs parfois, il en faut, avec enfants et petits-enfants. J’ai été une « mamie qui travaille » pas toujours disponible autant qu’elle l’aurait souhaité, et pourtant les liens se sont tissés au fil du temps et si leurs connaissances dépassent très largement les miennes, chacun à tour de rôle, sollicite et apprécie les « anciens » que nous sommes, avec leur papy.
C’était le quart d’heure sentimental d’Eglantine !