Un nouveau capitaine à la barre : Marie-Chevalier,
et pour ce jeudi en poésie un amant malheureux !
Du plus malheureux des amants
Elle avait essuyé les larmes,
Sur la foi des nouveaux serments
Ma tendresse était sans alarmes ;
J'en ai cru son dernier baiser ;
Mon aveuglement fut extrême.
Qu'il est facile d'abuser
L'amant qui s'abuse lui-même !
Des yeux timides et baissés,
Une voix naïve et qui touche,
Des bras autour du cou passés,
Un baiser donné sur la bouche,
Tout cela n'est point de l'amour.
J'y fus trompé jusqu'à ce jour.
Je divinisais les faiblesses ;
Et ma sotte crédulité
N'osait des plus folles promesses
Soupçonner la sincérité ;
Je croyais surtout aux caresses.
Hélas ! en perdant mon erreur,
Je perds le charme de la vie.
J'ai partout cherché la candeur,
Partout j'ai vu la perfidie.
Le dégoût a flétri mon cœur.
Je renonce au plaisir trompeur,
Je renonce à mon infidèle ;
Et, dans ma tristesse mortelle,
Je me repens de mon bonheur.
Coucou tout le monde !<br />
j'ai découvert par hasard ce poète d'un autre temps ou du temps passé. Ce poème n'est pas joyeux mais ceux qui j'ai pu découvrir le concernant c'est dans la m^me gamme m'a t-il semblé! on ne put pas dire de lui que sa poèsie soit très optimiste ! Merci pour vos commentaires et vos visites que sont toujours pour moi un réel plaisir .Bisous.
Que de tristesse pour l'amant éconduit mais que c'est bien dit :) Ce poème rétro si je puis dire est plein de charme et tu as trouvé une superbe photo pour l'illustrer...Je ne le connaissais pas ! bisous et une belle journée
Qu'il est malheureux de ne plus croire en rien. Je ne connaissais pas.<br />
Bonne journée Eglantine<br />
Bisous<br />
Pas pu ouvrir la page d'Anne. Rien dedans.