La nuit, près du château, se tient tapie dans l’ombre,
Une forme immobile au pied d’un chêne sombre.
Comme des soleils d’or, les fenêtres éclairées,
A travers les carreaux laissent aux yeux, deviner
Un monde épanoui, une ambiance de fête,
Rires et conversations entre gens honnêtes.
Comme va la croisière sur le pont du bateau,
La folle bacchanale, le mariage au resto,
Les convives plaisantent en mangeant des gâteaux
Que d’élégants barmans offrent sur des plateaux.
Mais dans l’ombre tapi, un être étrange veille.
Est-ce un homme ? Au démon son regard est pareil.
Ses yeux, tels l’éclair, luisent sous son chapeau
Sinistres à en semer des frissons sur la peau.
L’être brandit une arme en forme de râteau
Le satanique trident du grand Méphisto !
Un silence soudain envahit tout le bois
Tandis que du château fusent des cris de joie.