Horace s’est glissé subrepticement dans la vie de M’âme Églantine alors qu’elle occupait encore sa maison. Dans un tout premier temps, c’est dans le jardin qu’elle le retrouvait tous les matins en ouvrant ses volets. Elle avait beau essayer de le chasser rien n’y faisait. Invariablement endormi sur un quelconque fauteuil, il refusait obstinément de s’en aller. Il passait ses nuits dehors, mais n’était point cependant un chat de gouttière. Il avait la classe et l’élégance d’un beau félin, un chat-tigre en quelque sorte.