Participation d'Anne pour un poème "Drôle et rigolo "
de ce jour et un clin d'oeil à Jacqueline !
Dans un pigeonnier,
Dans un poulailler,
Tous deux étriqués
Des volailles vivaient
Celles-là, sous les regards inquiets d’une femme
Qui décida un jour, à force d’états d’âme,
De libérer sur le champ poules et pigeons,
Espérant que les-uns fuiraient à l’horizon
Ou se réfugieraient dans la forêt voisine
Tandis que poules et coq gratteraient les racines
La terre et les allées pour y faire rapine.
Et bien que nenni !
Rien ne fut ainsi.
Chacun décida
De rester chez soi.
Et c’est vers la maison de la propriétaire
Que tous les volatiles, leur attention portèrent,
Pénétrant hardiment par les fenêtres ouvertes,
Se réfugiant sur les toits à la moindre alerte,
Perchés sur les balcons en faisant du yoga,
Attendant alignés qu’on serve le repas.
Vite l’on éleva une grande volière
Où cages et volatiles un asile trouvèrent.
Rien ne sert de vouloir aux autres faire le bien.
Lorsque les autres, eux, ne vous demandent rien.
Cette sage maxime par ma fable illustrée
Par bien des politiques devrait être appliquée.