Jeanne a dit : Prenez le temps de prendre le p du temps Avec grâce, arrondissez joliment sa jambe jusqu'à ce qu'il ait l'air d'un e . Secouez l'air pour en faire du vent libérez les vetements ou livrez-les au vent... avec ou sans chapeau et laissez libre cours à votre imagination, à partir de ce que vous inspire cette image, pourvu que vous utilisiez au moins une fois chacun des mots
vent, temps (météo), temps (durée) et vêtements

En cette belle matinée de printemps Fanette s’en allait courir pieds nus à travers champs. L’herbe fraîche lui faisait des petits chatouillis sous ses pas qui la faisaient rire aux éclats. A vingt ans il faut profiter pleinement du temps qui passe et ne pas bouder les petits bonheurs tout simples, tout était si paisible autour d’elle qu’elle n’aurait voulu pour rien au monde quitter ce petit coin de paradis. Elle aimait courir la campagne alors que tout le monde était affairé et vaquait à ses occupations dans les fermes. Le carillon du village tinta au loin les neuf heures du matin.
Un petit vent frisquet chantait dans ses cheveux et murmurait à son oreille la chanson des jours heureux. Cette année le temps du mois d’avril se prêtait particulièrement à ses promenades matinales. Le beau temps était précoce, l’herbe bien verte et les arbres en fleurs.
En passant à coté de la ferme des Mathurin l’odeur d’un bon chocolat au lait vint titiller ses narines. Elle marqua un temps de pause et se rapprocha un peu, la tentation était grande de s’en faire offrir un bol, elle était sure que la mère Mathurin serait heureuse de sa visite. Voila bien longtemps qu’elle voyait peu de monde chacun étant fort occupé et qu’elle était trop vieille elle-même pour se déplacer dans le village.
En avançant un peu elle arriva sur le coté du bâtiment près de l’étendage à linge. Les vêtements du père Mathurin se laissaient doucement bercer par le vent léger du matin, un pas en arrière un pas un avant. Fanette s’imagina dans une balancelle qu’une main discrète bercerait tout doucement. Elle se laissa tomber à terre et essaya de se rappeler ce qu’on disait dans le village, du temps ou les Mathurin vivaient à la capitale.
Il paraitrait qu’à cette époque leurs vêtements étaient différents de ceux étendus là. Pas de chemise à carreaux ni de pantalons de velours, on disait même que lorsqu’ils venaient en vacances il y avait de jolies petites culottes coquines étendues à la place des vêtements d’aujourd’hui. Tous les garnements du village riaient entre eux un peu gênés de ces belles fanfreluches étendues sous leur nez et on dit même que parfois les vaches s’approchaient curieuses de cet étendage.
Fanette reprit sa route en fredonnant la chanson de Leo Ferré qu’aime bien chanter sa mère :
Avec le temps
Avec le temps, va tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard….
la, la la, la la ….
Clovis Simard 15/06/2012 03:50
Eglantine-Lilas 15/06/2012 12:31
Olga Guyot 05/05/2011 11:29
Eglantine-Lilas 06/05/2011 16:13
Marie Neige 04/05/2011 10:33
Eglantine-Lilas 05/05/2011 10:11
Anne Le Sonneur 03/05/2011 18:48
Eglantine-Lilas 03/05/2011 19:02
Michel > Le Billet de Michel 03/05/2011 12:34
Eglantine-Lilas 03/05/2011 15:56
ADAMANTE 03/05/2011 00:31
Eglantine-Lilas 03/05/2011 10:26
Tricôtine 02/05/2011 23:52
Eglantine-Lilas 03/05/2011 10:27
Lenaïg Boudig 02/05/2011 23:35
Eglantine-Lilas 03/05/2011 10:30
Quichottine 02/05/2011 21:25
Eglantine-Lilas 03/05/2011 10:38
Parisianne Musardises 02/05/2011 21:22
Eglantine-Lilas 03/05/2011 10:35
Jeanne Fadosi 02/05/2011 21:17
Eglantine-Lilas 03/05/2011 15:58
Eliane 02/05/2011 20:48
fransua 02/05/2011 20:30
m'annette 02/05/2011 18:54
Mamie Claude 02/05/2011 18:50
askelia 02/05/2011 17:45
Brunô 02/05/2011 17:18
Elo 02/05/2011 17:18
pimprenelle 02/05/2011 16:42