Fin de l’escapade

04.03.2011

Ce samedi matin le ciel est gris, aussi étions nous décidés à aller chercher de la couleur du coté de Menton, puisque c’est la fête des citrons.

Nice se prépare pour le corso de l’après midi et nous comptons sur l’intelligence du Gps pour nous faire éviter le centre ville. On ne le croirait pas mais c’est têtu ces petits appareils, le nôtre voulait absolument nous faire passer par la haute corniche alors que nous voulions nous, passer par la moyenne. En fin de compte nous avons tenu bon nous fiant tout simplement aux panneaux routiers.

Malgré un petit vent frisquet nous décidons de jouer les touristes en empruntant le petit train car j’adore ce moyen de déplacement dans les villes que je découvre. Nous sommes déjà venus mais il y a de nombreuses années et grâce à ce petit train nous découvrons la rue Longue, dans la vieille ville, qui avait échappée à nos précédentes visites.

Elle est connue sous le nom de "Caméra recta", avant de devenir la "Rue Longue". Pavée de pierres de la Spezia (région de Ligurie) elle est bordée d’échoppes, de tavernes. Rue si étroite, qu'on pourrait presque s'imaginer pouvoir se toucher la main pour se dire bonjour d'un coté à l'autre et très longue comme son nom l'indique.

Le retour au port se fait à l’heure du repas et nous n’aurons aucun mal à trouver un restaurant coté mer. Une brasserie mi-pizzeria fera l’affaire, ayant oublié pour cette fois ci nos idées de repas gourmand. Je succombe pour des moules frites, pas très original sans doute mais j’aime ça ! La marmite noire, toute fumante arrive enfin sur la table. Les moules sont grosses et sentent bon la mer, je suis un peu déçue de les trouver nature mais comme rien n’était précisé sur le menu je me dis que la Cote d’Azur se met aux préparations de La Charente Maritime. Lors de ma première visite sur l’ile de Ré je m’étais étonné de ce fait, et mon fils m’avait expliqué que c’était ainsi dans la région.

La marmite était de grande contenance et malgré ma gourmandise je laisse quelques moules dans le plat. Le serveur dessert la table et ramenant les cafés le dialogue s’entame entre lui et moi :

— Madame vous auriez du me dire qu’il n’y avait rien dans les moules

Persuadée qu’il plaisait parce que je n’avais pas tout mangé, moi :

— Il y en avait beaucoup !

— Non, vous auriez du me dire qu’il n’y avait rien dans les moules je les aurais retournées en cuisine

Au bout d’un court instant de dialogue de sourd je finis par comprendre que le cuisinier a tout simplement oublié d’assaisonner les moules qui auraient du être à la marinière et non nature ! Voilà que le sort me persécute y compris dans mon plat de moules, je vous le dis, nous n’étions vraiment pas destiné à un weekend gourmand ! Trêve de plaisanterie c’était un moindre mal.

En bons touristes nous avons pris plaisir à regarder le défilé des majorettes

Et comme toutes les choses, les escapades ont aussi une fin , et le retour du dimanche se passa sans encombre. Fin d'un Week-end qui a été pittoresque et qui aurait du en sus être gourmand !

P.S Toutefois, comme j’ai mal digéré le W-E gourmand à l’Hôtel, j’ai adressé un courrier à la D.D.C.C. ça ne donnera sans doute rien mais ça m’a soulagée !