Très chers patients, j'ai l'honneur de vous inviter à l'hôpital des Croqueurs où nous serons tous malades le Lundi 20 Avril : Racontez-nous donc une histoire de malade ou de médecin ou de phar...
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Il a bien l’âge de mes enfants qui ont plus de cinquante ans et comme je l’ai connu jeune médecin faisant des remplacements, tu n’as qu’à calculer depuis combien d’années cela peut faire qu’on se connait. Je l’aime bien mais j’avoue que très souvent je traine avant d’aller le consulter.
Avec le temps, il doit aussi fatiguer et c’est ainsi qu’il ne fait plus des visites à domicile que le lundi matin et le jeudi matin, depuis un certain temps déjà. Mais rappelle-toi lecteur, moi c’est lundi que j’étais malade et le « non pas possible » de la gentille dame qui d’un coup ne devenait plus gentille du tout, me mettait dans de beaux draps…enfin dans les draps j’y étais toujours tellement j’étais fatiguée.
Arrivé à ce stade des négociations rompues, je fais quoi : j’appelle le 15 et il faut que je trouve la force de lui raconter ma vie, soixante-seize ans, ça en fait des choses à dire ou je mijote dans ma fatigue, le temps que ça passe tout seul ? L’homme tranche, il faut dire que ce n’est pas dans ses perspectives de me voir toute la journée au lit. Ah tu t’imagines qu’il n’est pas capable de s’en sortir tout seul dans la maison ? Mais pas du tout, il sait faire les courses, d’ailleurs il les fait tous les jours, cuisiner et fort bien et mettre le lave-vaisselle en marche si nécessaire, le reste ma foi peut attendre. Non tout simplement il n’est programmé nulle part que je sois malade, l’organigramme n’a pas prévu ce cas de figure. Donc l’homme décide qu’il m’accompagnera après avoir pris un rendez-vous pour l’après-midi avec le médecin qui ne peut pas se déplacer, lui ! Ainsi fut fait !
Alors maintenant que te dire ? Que j’ai encore une certaine lassitude ? Je te le dis bien que cela aille nettement mieux. Que par mesure de précaution je me suis mise à une certaine tiède rho merci Mido! bien sur diète (oui pas complète quand même faut pas pousser !), que je prends gentiment les quelques médicaments que le lui ai extorqués, oui c’est fait et dans tout ça tu veux savoir, toi lecteur, si à ce jour je sais ce que j’ai eu… la réponse est Non !
Je me souviens de l’époque où mes premières crises de toux avaient commencées et après avoir consulté le corps médical de mon environnement, je m’étais décidée à aller au CHU de Montpellier pour consulter un allergologue reconnu mondialement, (oui je suis comme ça ou je ne fais rien ou rien ne m’arrête), et c’est là où on m’a dit pour mes poumons, tu connais l’histoire…j’étais sortie de la visite complètement Ko…je toussais mais j’étais en excellente santé ! Tu devrais te réjouir, tu es en excellente santé oui mais pour ma toux je fais quoi ? En fait rien, tu la gardes un point c’est tout, la preuve elle est toujours là…
Il faut que je t’explique, avant et quand je dis avant c'est-à-dire il y a quelques années en arrière, lorsque par hasard je me décidais à « consulter », mon gentil médecin se servait de tout ce qu’il avait appris pendant de longues année d’études et me donnait une ordonnance pour me soigner et en principe ça fonctionnait. Maintenant il me dit : « il ne faut pas qu’on passe à côté de … » et il me donne des ordonnances pour prise de sang, échographie ; radio etc. ….et si vraiment tu insistes il te donne un médoc en attendant. Parce que moi vois-tu, les prises de sang, les échos et tutti quanti, je traine toujours avant de passer à l’acte ! Donc à ce jour je ne sais toujours pas …Ce n’est pas raisonnable de laisser trainer les examens prescrits ? Je sais, tu as raison, pas raisonnable du tout… un de ces quatre promis je fais ça.