si jeunesse savait et si vieillesse pouvait tout raconter ...
Au fil du temps certaines de ses demandes étaient parfois de l’ordre du fantasme mais je résistais ! Une récurrente, était de me voir faire l’amour avec une femme et cela a duré des années et puis un jour je crois qu’il a eu gain de cause par fatigue de ma part. Je ne t’en avais pas parlé Jeanne ? Chut, oui je l’ai suivi un jour chez une soi-disant « amie » et j’ai appris par la suite que c’était une prostituée, bon chic bon genre, qui nous avait reçu chez elle !
Ce que j’ai ressenti ? Comment te dire…au dernier moment mon cerveau s’est anesthésié et mon corps s’est laisser aller sous la caresse des mains dont je ne savais plus qui en était le propriétaire. Toutes craintes envolées, je succombais et ma laissai aller au délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés …sans doute l’apéritif que j’avais bu avant nos étreintes m’aidait-il à abandonner toutes réticences et laisser mon corps vibrer sous les émotions diverses…
Ma résistance à certaines de ses demandes mettait du piquant dans nos relations et peut être les faisait–il pour le plaisir de m’entendre lui dire non, et moi ensuite de me soumettre. Ah Jeanne, se soumettre parfois, procure une délectation que tu ne peux imaginer, toi la sage.
Et puis un jour la maladie est là …Non tu as raison Jeanne mon amie, je ne peux pas raconter Adrian, à la petite.
- C’était dans les années quatre-vingt, j’avais un peu plus de cinquante ans et c’est à cette époque que j’ai dû rencontrer Georges…