Tout a commencé ainsi, un beau jour du mois de mai 2009 :
— "Bonjour Églantine, bienvenue sur la blogosphère. Merci d'être passée sur mon blog.
Mère-grand, je trouve que c'est mignon. Ça change de l’éternelle mamie.
Je ne suis pas encore grand-mère, mais mes enfants appellent les leurs grand-maman et bonne-maman. Bonne-maman ça fait ancien, mais on s'y fait. Pour ce qui est de la daube, avec des champignons ce n'est pas trop de la daube provençale, mais c'était pour agrémenter de légumes. A bientôt"
Ce « A bientôt » allait m’entrainer pour des heures sur mon ordinateur. Avant le blog, dès le café avalé, en tenue de combat je vaquai à droite à gauche, je m’agitai tapant un coussin par ci, un lit par là, rangeai la vaisselle, enlevai la poussière bref j’étais la véritable fée du logis. Et puis il y eu le blog avec ses rendez vous que j’ai commencé à programmer dans la journée et puis de plus en plus tôt, jusqu'à ce qu’ils deviennent presque prioritaires.
A ce jour plus de 5000 commentaires m’ont pris en « mains » pour les lire et y répondre, certains sont restés toutefois sans retour de ma part, faute de temps. Eh oui parce qu’il faut bien lire aussi les articles écrits par les autres sinon ou est le plaisir d’échange. Et si vous voulez qu’on vous lise, il faut aussi écrire vous-mêmes, bref c’est un nœud inextricable qui me donne bonne conscience parfois, pour ne plus avoir envie de me consacrer à l’entretien de la maison, dans le moindre détail.
Ah ce ménage commencé et la halte devant l’ordinateur pour soi disant vous reposer ! La il y a le commentaire qui vous attendrit :
— Oh ! Marraine a un blog ?! Géant ! Je t'envoie mille et un bisous ma marraine. Tes citations sont très belles. Mouak.
Celui qui vous encourage :
— Jolie maxime, bienvenue dans le monde tumultueux des blogs, je vous découvre car nous faisons partie de la communauté des blogs provençaux, moi dans le domaine de la cuisine et habitant dans les Bouches du Rhône. Courage faite ce blog pour vous en priorité le partage viendra plus tard.
Celui qui vous fait rire, ou que vous touche et en fait pratiquement un nombre dérisoire qui a pu m’agacer et se reportant à un article unique, sur lequel ils se sont trouvés concentrés.
Tout le reste n’est que du bonheur, et plus les jours passent et plus j’y passe du temps au point d’oublier la peinture qui pourtant m’a apporté beaucoup de plaisir ; le livre que je commence et que je mets de coté, le chiffon à poussière que j’oublie dans un coin, l’aspirateur qui me casse les oreilles bref un temps infini, volé à ma maison et quelques fois à mon mari, le petit tour le matin dans le jardin…
Mais est ce seulement le blog qui me rend paresseuse ? Pas seulement, mais aussi les années qui se sont additionnées et ce besoin parfois de laisser aller un peu les choses, d’être plus dans la pensée que dans l’action.
Peut être que je suis devenue tout simplement une douce rêveuse !