Lundi, mardi, mercredi, jeudi…je me retrempe dans l’atmosphère familiale, la paresse me gagne, je jette un œil distrait sur le blog, heureusement que deux articles étaient programmés avant mon départ, et je me laisse charmer par un adorable bambin, aux yeux rieurs, qui fait le tour de la maison à 4 pattes et qui a une passion particulière pour le piano de la maison, un futur musicien à ne pas douter.
Pendant qu’il me charme avec ses sourires il faut reconnaître que sa « mammo » se fatigue à le suivre dans ses déplacements !
C’est tout l’art d’être grand-mère…
Deux allers –retours au village-paternel et aujourd’hui celui de sœur-aînée.
La route de Lucciana via Corté et qui nous mène au village est luxuriante, les genets sont en fleurs, nous longeons une rivière et passons au pied du rocher de la Sposata, car si la légende situe cette histoire dans la Corse du sud, la Corse du nord a aussi la sienne …
En résumé cette légende dit que : « La crête de ce massif rappelle le profil d’une cavalière. La légende raconte qu’un seigneur tomba un jour amoureux d’une jolie bergère de la région. Acceptant de l’épouser, celle-ci dépouilla sa mère, (je crois y compris de la poêle, symbole sans doute?) afin de se constituer une dot. Devant tant d’ingratitude, la mère lui jeta alors un sort. C’est ainsi que la jeune fille et sa monture furent pétrifiées ».
Les visites chez sœur-ainée me permettre de me plonger dans les vieilles photos de famille, et dans l’évocation de souvenirs précieux.
Puis vient la nuit du jeudi 13 au vendredi : 2 heures du mat il me semble être dans un sommeil profond lorsque j’ai l’impression que mon lit bouge, j’éclaire rapidement et je découvre ma chambre …en pleine rotation ! Non pas de tremblement de terre à l’horizon, juste la chambre qui s’est transformée en manège déchaîné.
Nous allons passer rapidement sur les effets sur mon estomac et sur cette nuit qui se transforme en cauchemar. Le médecin n’arrivera qu’à midi et par voie de conséquence, les médicaments à 14 heures et pendant ce temps je continue à valser malgré moi.
Le médecin se veut rassurant, juste des oreilles dit-il, qui font des siennes ! Mais en fait je n’ai pas besoin d’être rassurée ma seule obsession : comment empêcher cette chambre de tourner ? Pour l’origine peut être que ça viendra plus tard je ne sais, dans l’immédiat l’urgent c’est de retrouver ma stabilité à tout prix.
Depuis ? Un voyage de retour en avion sans problème malgré mon appréhension, un peu épuisée par cette crise, mais en nette voie d’amélioration toutefois…la tête toujours un peu « flottante » suivant les mouvements mais Églantine espère bien que tout ça ne sera plus qu’un lointain souvenir très bientôt.