Comment Madame ! Vous refusez de vous ranger à notre dictat et restez à soutenir ces vauriens !
Eh bien Madame ! Comment vous convertir ? Faut -il que je le fasse sur un ton
agressif: Madame d’où vous vient une telle assurance
Quand vous nous opposez autant de résistance ?
amical: Lorsqu’on a tant d’attaches et tant de souvenirs,
Faut-il en un instant, tant de liens détruire !
descriptif: Tel un roc ! Tel un mur ! butée, vous demeurez !
Les ans ne ne vous ont guère, la sagesse apportée.
curieux: Êtes-vous des mégères, déesses infernales,
L’adepte convaincue, l’esclave, la vassale ?
gracieux: Allons Madame ! À nos arguments rangez-vous !
S’il vous plaît, abdiquez et pensez comme nous !
Nous resterons amis envers et contre tout.
truculent: Ça Madame ! Vous restez muette et résistez !
Il faut savoir, parfois, d’un rien s’accommoder
Surtout, lorsque le diable, à la porte a frappé.
prévenant: Pensez à vos soirées quand seule vous resterez,
À écouter l’horloge, les heures, égrainer.
tendre: Acceptez, maintenant, la voix de la raison.
Nous saurons vous couvrir de cadeaux, d’attention.
pédant: Rien ne peut altérer notre discernement.
Nous voyons, nous jugeons tels de dieux, des géants
cavalier : Vous doutez toujours de notre sincérité.
Nous pensons détenir, pourtant, la vérité.
Ni Dieu, ni les démons ne nous feront douter.
dramatique : Et vous pleurerez, bientôt, des larmes de sang.
admiratif: Croyez-vous êtes forte , autant que l’océan ?
lyrique: Résister au pouvoir des furies, des gorgones ?
admiratif: Vous ne craignez donc pas les tourments de l’automne ?
naïf: Vraiment, nous nous trompons, dîtes-vous ? Quel désastre !
Nous avançons, la nuit, sans la lueur de l’astre.
respectueux: Souffrez, Madame, que cependant on vous admire
Pour tant vouloir, à vos fondements , obéir.
campagnard: Hé ! La vieille ! C’est -y qu’t’en a assez d’être aimée ?
militaire: En avant ! Marche ! Madame ! Au pas cadencé !
pratique: Peut-être, au compromis, l’oubli préférez-vous,
Plutôt que se trahir et se mettre à genoux ?